Pas de temps mort à Lyon... Sitôt la nomination de Gérard Collomb au ministère de l'Intérieur rendue publique et son retrait ? non sans « pincement de c?ur » ? de la ville annoncé, sa succession à la mairie et à la présidence du Grand Lyon s'organise. Deux hommes sont donnés favoris, deux piliers de la « collombie » : il s'agit, d'une part, de David Kimelfeld, premier vice-président de la métropole et « dauphin » désigné publiquement pour la mairie, et, d'autre part, de Georges Képénékian, premier adjoint à la ville. Mais un troisième homme veut s'inviter dans le match, comme il le confie au Point.fr.
Richard Brumm compte guigner la présidence du Grand Lyon. Ce fidèle indéfectible de Gérard Collomb a l'oreille du « patron » et la charge d'un poste-clé, les finances, comme adjoint à la ville (depuis neuf ans) et en tant que vice-président à la métropole (depuis trois ans). L'homme est partie prenante du « collombisme » sans avoir caché ses inclinations de droite ? il a voté Sarkozy en 2007 et 2012, soutenu Juppé à la primaire de 2017 puis, mollement, vu le contexte, le candidat officiel Fillon pendant la campagne. Un positionnement qui pourrait devenir un avantage en cas de compétition électorale dans une assemblée du Grand Lyon, où la majorité est bien moins homogène qu'à la mairie et où les conseillers de droite pèsent davantage.
Liberté et ...

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